ApparenceAbby est un personnage... coloré. Après une période geek à l'adolescence, elle a découvert le plaisir de prendre soin de soi et de se mettre en valeur. Elle a néanmoins une conception de cette notion un peu particulière puisqu'elle adore les couleurs flashy. Elle entretien avec soin une silhouette et une démarche dynamique qui traduit son énergie infatigable. Ses cheveux forment des boucles indisciplinées qu'elle aime particulièrement. Elle a souvent le sourire aux lèvres et parle avec les mains. Souvent frustrée par les boutiques de vêtements, elle s'est mise à la seconde main et se promet d'apprendre la couture un jour - en attendant, elle joue la charmeuse auprès de sa mère et du département couture pour avoir les retouches dont elle a besoin.
CaractèreAbigail est... fatiguante. Disons-le franchement. Elle a beaucoup trop d'énergie pour une aussi petite personne. Et si certains aiment ça, ça en rebute franchement d'autres, et ce d'autant plus que l'énergie qu'elle dégage n'est pas toujours positive.
Dans ses bons jours, Abbie est extrêmement sociale, très bavarde (un peu trop, d'ailleurs). Elle adore discuter, partager et débattre. Elle n'aime rien de mieux qu'être l'avocat du diable dans un débat politique, sans parfois savoir s'arrêter. Quand vous la croisez, vous ne savez pas forcément pour combien de temps vous en avez si elle est d'humeur sociable. Elle a tellement de centres d'intérêts qu'elle sait un peu tout sur tout (les détails, en revanche, c'est à géométrie variable... vous voyez, ces gens qui lisent en diagonale? Elle en fait partie, c'est une certitude !), parle trop vite au point de vouloir dire deux phrases en même temps.
Ah, ça, oui, partager, Abbie aime ça. Sauf qu'elle oublie parfois que c'est à double sens. Pourtant, elle n'est pas égoïste, juste "un peu" égocentrée. Si elle sait que vous traversez un période difficile, elle pensera à vous soutenir, mais encore faudrait-il qu'elle le sache, car si vous ne lui avez pas dit vous-même, il y a des chances qu'elle ait oublié de demander. Disons qu'elle peut reconnaître un léger manque d'empathie, parfois, vous trouverez sans doute ça un peu plus que "léger". Elle croit souvent bien s'entendre avec les personnes discrètes alors qu'elle peut vite avoir tendance à les écraser, et ceux qui s'entendent le mieux avec elle sont ceux qui arrivent à la mettre face à ses contradictions sans monter dans les tours.
Dans ses mauvais jours, Abbie diffuse sa mauvaise humeur à des kilomètres à la ronde. Visage fermé, démarche militaire, vous n'avez pas envie de l'approcher. Le problème, c'est que les mauvais jours débarquent un peu sans prévenir. Très têtue et droite, elle est également assez impatiente et, depuis les Camden Riots, a une tolérance à la frustration digne d'un enfant de cinq ans. Un problème insoluble peut lui donner des envies de meurtre et pourtant elle s'acharnera dessus jusqu'à ce qu'elle le résolve.
Les Camden Riosts et ses premières missions lui ont également donné un sentiment d'invincibilité et elle tend à manquer de prudence. Espérons qu'elle n'apprenne pas la leçon un peu trop brutalement...
PS: pensez à l'appeler Abbie, parce qu'Abbie Reeds, ça sonne un peu comme Mary Reed, alors qu'Abigail, ça fait plutôt comtesse douairière et elle déteste ça!
HistoireFille unique d'un couple de classe moyenne de la banlieu londonniene, Abbie a toujours eu la tête dans les histoires. Dès qu'elle a su lire, elle a dévoré tous les livres de l'école, puis ceux de la bibliothèque municipale, avant de passer l'intégralité de son argent de poche dans la constitution de son propre royaume de papier. Ses parents, dépassés par son imagination et sa vitalité débordante, ont bien tenté de l'inscrire à d'autres activités, mais seules celles liées à l'imaginaire ont trouvé grâce à ses yeux: l'escrime et le théâtre. Malgré son amour pour les livres, Abbie n'a jamais été une enfant solitaire. Son autre passion était d'attirer ses amis dans ses aventures. En grandissant, les films et séries sont venus rejoindre son univers, et lorsque l’œuvre elle-même ne suffisait pas à contenter son appétit, elle allait chercher dans les fandoms de quoi apaiser sa soif. Fanfictions, fanart, cosplay, jeu de rôle sous toutes ses formes, elle a tout fait. C'est dans cet univers délicieusement geek qu'elle a rencontré la plupart de ses amis.
Adolescente, elle a manqué de finir en panne sèche de lecture. Elle qui se concentrait sur la fantasy et la science fiction peinait à trouver de nouvelles lectures qui ne ressemblaient pas aux précédentes, et elle a fini par accepter d'aller errer dans d'autres rayonnages. C'est alors qu'elle a découvert les policiers et les romans historiques, et avec de nouveaux univers sur tous les mystères qui, eux, ne seraient jamais résolus et feraient l'objet de débats infinis. C'est alors tout naturellement qu'elle a hésité, après le lycée, entre intégrer la police ou poursuivre des études d'Histoire. La rigueur de son premier choix l'en a vite détournée et elle s'est tout naturellement tournée vers le second, qui lui laissait amplement le temps de rêver et de poursuivre ses multiples activités.
Sa vie aurait pu être terriblement tranquille si la pandémie et les émeutes ne s'en étaient pas mêlées. Ses études supérieures ont débuté en confinement et pendant presque cinq ans son monde s'est limité à alterner les périodes de réclusions à celles de sorties plus ou moins autorisées. Une grande partie de sa vie sociale se déroulant en ligne, elle a moins souffert que d'autres de la situation mais a quand même fini par développer une frustration tenace de ne pas pouvoir vivre sa vie de jeune adulte. Dès que le vaccin contre le variant Oméga a été disponible, elle en a profité pour partir de chez ses parents et trouver un petit studio à Londres. Hélas, elle qui rêvait d'un emploi en librairie pour finir ses études n'a pas été favorisée par la crise, et une fois ses économies épuisées, elle a du réintégrer la maison parentale. Cela n'a fait qu'ajouter à une colère sous jacente qui a tout naturellement trouvé son exutoire lors des Camden Riots. Si elle n'a jamais participé aux actions les plus violentes, elle était de toutes les manifestations, excédées par les restrictions, le recul des droits sociaux et les progrès humains. Elle a quand même été attrapée une fois et a passé une nuit en garde à vue. L'expérience a refroidit nombre de ses amis mais n'a fait que l'exaspérer davantage.
La fin des émeutes en 2025, alors qu'elle entame son doctorat, lui procure à la fois une joie intense et un sentiment de vide. Le retour à la vie normale est difficile, même si le rebond économique lui permet de prendre enfin son indépendance. Elle termine sa thèse seule dans son studio et réalise alors à quel point les années de restrictions ont pesé sur sa vie sociale. Elle n'a rencontré que peu de monde à l'université pendant cinq ans, n'a pas cultivé d'amitiés solides qu'elle peut voir facilement, quant à ses expériences amoureuses, n'en parlons pas ! Elle a eu plusieurs relations à distance mais très peu de petits amis accessibles géographiquement.
A la fin de sa thèse, elle est embauchée par l'université de Thirsk pour enseigner des travaux dirigés sur sa période de prédilection. Cette occupation manquant d'adrénaline, elle en profite pour se lancer dans l'écriture de plusieurs romans - aucun n'est terminé à ce jour - reprendre le sport et fonder un club de débat politique au sein de l'université. Cette hyperactivité lui vaut d'être recommandée par le Doyen à Marian Starsow qui viendra la débaucher en personne. Dire qu'elle fut facilement convaincue est un euphémisme. Abbie adore l'institut et ne se voit plus faire sa vie ailleurs.
Sa période de formation se termine et, avec deux autres historiens, elle sera bientôt déclarée titulaire dès que la vague de nouvelles recrues aura signé son contrat. Elle a participé à six missions à ce jour, sans compter les sauts d'entrainement. Aucune n'a pour l'instant débouché sur des blessures graves ou des décès, mais elle a eu son lot de frayeurs. Elle espère que la vie à l'institut va continuer d'être trépidante.
Socialement, elle est encore un peu gauche et son nouveau travail la coupe légèrement de ses amis virtuels. Il faut dire qu'elle ressent moins le besoin de jouer des aventures quand elle en vit de réelles. Néanmoins, elle souhaite rattraper sa jeunesse enfermée en faisant de nouvelles rencontre et est de toutes les sorties dans le coin pour parfaire ses talents en matière de flirt. Hélas pour elle, Rushford ne recèle pas un nombre de jeunes très élevé, et comme elle préfère éviter de coucher avec ses collègues de travail, le choix est plutôt restreint.
